Pour le meilleur et pour le pire
" le 11/04 avec Maya "
J'arrive à la carrière suivie de la jolie jument grise. Il fait chaud et le soleil tape fort aujourd'hui.
«On va essayer de ne pas trop en faire!»Je me met au centre de la structure et ressangle la selle. Maya ne bouge pas. Elle doit être sûrement en train de réfléchir avec quel moyen elle arrivera à me faire tomber. La selle bien sangler, je décide de me hisser sur la selle. Je règle les étriers que je trouve un peu court et talonne la jument pour qu'elle se mette au pas. Elle avance mais pas bien vite. Est-ce la chaleur ou bien sa première étape pour que je me retrouve par terre? On va bien voir... Après un tour tranquille, je talonne la jument pour qu'elle accélère l'allure. Elle ne réagit pas et je redonne une nouvelle fois un coup. Enfin, son pas est plus dynamique!
«Voilà, c'est pas bien compliqué d'avancer!»Un moment après, je la talonne encore pour qu'elle se mette au trot. Elle passe à l'allure supérieure, sans ronchonner.
«Bien!»Un tour à la main droite de fait, je change de main et fait un tour au trot à la main gauche. Après ça, je demande un départ au galop à gauche mais ans résultat. J'en demande encore un en m'aidant de la voix mais rien du tout. J'ai même l'impression qu'elle ralentit!
«Bon, tu fais ce que je demande oui?»Après un bon coup de talon, la jument fait une foulée de galop et elle repasse au trot, cette fois-ci très rapide. Mais c'est pas ce que je demande!
«Bon, tu l'as cherché.»Je prends mes rênes dans une main et de l'autre je prends ma cravache. Je donne un coup derrière mon talon et voilà que la jument par en furie! Elle va au triple galop en donnant quelques petits coup de culs. Je tient tout de même en lui relevant bien la tête. Mais là, elle envoie un gros coups de cul qui me désarconne.
Je me retrouve donc par terre allongée sur le ventre. Je me relève en m'appuyant sur les coudes. La jument s'amusait à tourner en rond.
«La chipie...»Je me met debout et va vers la jument. Elle ne me vois pas arrivé et quand elle me remarque, elle sursaute.
«Bien tu veux jouer à ça, alors je participe aussi!»Je me remet en selle rapidement car la jument partais au pas rapide. Mes étriers enfilés, je talonne la jument qui partit au trot, puis au galop.
«Non, juste au trot!»Je lui relève bien la tête, rênes ajustées et bien tendues. Comme ça, je ne vais pas pouvoir les perdre... Elle repasse au trot car le galop devenait difficile. Voilà! Je relâche un peu la pression et elle continue au trot. Après un tour où je la maitrisais bien, je demande un départ au galop et elle partit tout de suite et rapidement autant que la dernière fois! Un coup va bientôt partir... Mais je réagit à temps et fit décrire un cercle très serré à la jument. Contrainte, elle dû repasser au petit trot et le cercle terminé, elle partit au petit galop. Après trois tours à cette allure, je décide de repasser au pas.
«Tu vois, là j'ai gagné!»Si j'aurais pû voir ses yeux,cela ne m'étonnerai pas qu'elle me fasse un regard noir.
«Bon on a perdu pas mal de temps alors on va juste faire un exercice de dressage.»On va faire des déplacement latéraux, autrement dit des appuyers. Je m'installe bien sur la piste puis sur la longueur, je colle mon pied extérieur au flanc de la jument, décale l'autre vers l'intérieur de la carrière et avec mon poids, je pousse la jument vers l'intérieur de la carrière. J'utilise aussi les rênes, gardant la tête de la jument bien droite et poussant son encolure avec ma rêne droite, soit celle extérieure. Connaissant la figure, la jument exécute le déplacement sur le côté (l'apuyer au pas) parfaitement. Aussi j'étais contente, je n'avais pas oublié comment exécuté cet exercice technique! Après avoir faite la moitié de la longueur de la carrière avec ce déplacement, je retourne sur la piste en faisant l'appuyer, vers la gauche cette fois-ci donc mes aides sont inversées.
«Voilà, on peut arriver à faire de belles choses ensemble!»Je flatte l'encolure de la jument qui avait assez chaud à caise de ce petit jeu que nous avons fait à la place de la détente. Je reviens vers le centre de la carrière et descend de cheval. Les étriers remontés, je sors de la structure.