Dancing Queen au bout de la longe, je me promène dans la forêt. J'ai toujours aimé cet endroit. Gamin, mon père me donnait les poulains qui avaient besoin d'exercice. On courait à fond sur la piste qui menait aux sous-bois, puis je les laissait barboter dans la rivière. Ma mère se plaignait tout le temps de l'état de mes vêtements après une visite chez les arbres ! Et maintenant, vieux comme je suis, presque à désespérer de pouvoir un jour transmettre mon savoir à des enfants, j'oublie tout, les pieds dans l'humus. Les odeurs de la nature m'imprègnent, j'adore ça !

Dancing Queen, elle, s'en donne à coeur joie ! Elle tire sur sa longe, veut tout voir, tout faire. C'est une vraie jument d'extérieur, et je rage presque de ne pas pouvoir la monter. On aurait été si bien ! Elle a un pied sûr, malgré son agitation de jeune jument. Je me demande bien comment sera le poulain dans son bidon !

Allez, il est plus que l'heure de rentrer.